SURVIVANCE
DES LUCIOLES

 

La beauté n’est pas dans la domination, elle agit là où elle semble être bannie à jamais.

Il nous faut la chercher dans les détours de l’histoire, dans le hors-cadre des sociétés dites développées, dans la dignité des images encore et toujours inaperçues. La beauté est une luciole qui apparaît loin des grandes lumières mécaniques, dans la pénombre des survivances obstinées du désir, dans les replis infinis des nos âmes où surgissent les formes de nos corps sans organes.

 

Dessins élaborés sur ordinateur et imprimés sur toile et papier de cm. 80X183 et 75X150 Chacun est rehaussé aux encres acryliques et proposée à la vente et à l’affichage. Cette série part d’une libre élaboration de la réflexion sur la disparition des lucioles de Pier Paolo Pasolini ( Corriere della sera 1febbraio 1975) ainsi qu’à la réponse que

George Didi Huberman lui a donné avec le livre « LA SURVIVANCE DES LUCIOLES » (Edition de minuit dec. 2009).

 

Lettre ouverte à une galeriste.

 

Bonjour Valérie

Je pense souvent à des projets que je pourrais te soumettre et en voilà un qui me tient à cœur car il représente une étape ouverte de mon travail sur l'image.

 

Le processus de paupérisation sociale nous amène à chercher des ressources dans des supports humbles et dans les techniques de production liées à la multiplication qui nous offrent des possibilités d’autonomies fertiles.

 

Si celles-ci sont mécaniques, les mains et l’imaginaire ajouteront à ces supports humbles, une indéfinissable valeur d’affects qui les rendra singulières et dignes.

 

Dans ce mariage alchimique, l’aspect économique discriminant qui est le prix, prend tout son sens, car cette indéfinissable valeur crée à partir des matériaux humbles, nous devons l’offrir à tous et non pas exclusivement à ceux qui sont socialement favorisés.

 

L’or que l’alchimiste obtient à partir du plomb n’appartient pas à l’ordre économique mais à celui de l'esprit, du sublime et ne peut aller uniquement à ceux qui en font une source de spéculation.

 

Je te propose donc, d’en discuter ensemble en sachant que pour une éventuelle exposition, les images pourront se faire ad hoc sur des supports différenciés.

 

Il s’agit comme tu vois, d’un projet de production personnel plus ample qu’une simple exposition.

Je prépare déjà d’autres images.

Open letter to a gallerist.

 

Hello Valerie

I often think of projects that I could submit to you and here is one which is important to me because it represents a stage which opens up my work on the image.

 

The process of social impoverishment leads us to look for resources in humble supports and in the techniques of production related to multiplication that offer us opportunities for fertile autonomies.

 

If these are mechanical, the hands and the imaginary will add to these humble supports, an indefinable value of affects that will make them singular and worthy.

 

In this marriage of alchemy, the discriminating economic aspect which is the price, makes sense because this indefinable value is created from humble materials, we must offer it to all and not exclusively to those who are socially favored.

 

The gold that the alchemist obtains from lead does not belong to the economic order but to that of the spirit, of the sublime, and cannot go only to those who make it a source of speculation.

 

So I propose that we discuss together knowing that for a possible exhibition, the images could be ad hoc on

differentiated media.

It's about, as you see, a personal production project wider than a mere exhibition.

I'm already preparing other images.

 


Cette série part d’une libre élaboration de la réflexion sur la disparition des luciole de Pier Paolo Pasolini ( Corriere della sera 1febbraio 1975) ainsi qu’à la réponse que George Didi Huberman lui a donné avec le livres : « LA SURVIVANCE DES LUCIOLES »(Édition de minuit déc. 2009).

événement vendredi 8 décembre 2017 Atelier-Boutique Laura Cadelo-Bertrand - jewel designer e sculptrice Via dei Due Gobbi, 3A, 42121 Reggio nell'Emilia RE-Italie

Ici l'affiche est tenu entre deux feuilles de polycarbonate

de cm. 100 X 200 tenu ensemble par des vis boulonnées et accroche avec du fil  métallique .