“Nulla muore mai in una vita. Tutto sopravvive. Noi, insieme, viviamo e sopravviviamo. Così anche ogni cultura è sempre intessuta di sopravvivenze. Nel caso che stiamo ora esaminando [il film "La ricotta"] ciò che sopravvive sono quei famosi duemila anni di “imitatio Christi” con il loro irrazionalismo religioso. Non hanno più senso, appartengono a un altro mondo, negato, rifiutato, superato: eppure sopravvivono. Sono elementi storicamente morti ma umanamente vivi che ci compongono. Mi sembra che sia ingenuo, superficiale, fazioso negarne o ignorarne l’esistenza. Io, per me, sono anticlericale (non ho mica paura a dirlo!), ma so che in me ci sono duemila anni di cristianesimo: io coi miei avi ho costruito le chiese romaniche, e poi le chiese gotiche, e poi le chiese barocche: esse sono il mio patrimonio, nel contenuto e nello stile. Sarei folle se negassi tale forza potente che è in me: se lasciassi ai preti il monopolio del Bene”. (PPPasolini-1961)
«Rien ne meurt jamais dans une vie. Tout survit. Nous, ensemble, vivons et survivons. De même, chaque culture est toujours tissée de survivances. Dans le cas que nous examinons maintenant [le film "Ricotta"], ce qui subsiste, ce sont ces fameux deux mille ans d'"imitatio Christi » et leurs irrationalisme religieux. Ils n'ont plus de sens, ils appartiennent à un autre monde, niés, rejetés, vaincus: et pourtant ils survivent. Ce sont des éléments historiquement morts mais humainement vivants qui nous composent. Il me semble qu'il est naïf, superficiel, factieux de nier ou d'ignorer son existence. Pour moi, je suis anticlérical (je n'ai pas peur de le dire!), mais je sais qu’il y a deux mille ans de christianisme en moi: avec mes ancêtres j'ai construit des églises romanes, puis gothiques, puis baroques : ils sont mon héritage, dans le contenu et le style. Je serais fou si je reniais cette force puissante qui est en moi: si je laissais le monopole du bien aux prêtres ». (PPPasolini-1961)